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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 08:32
Les oiseaux ne chantent plus (sauf les fauvettes !) !
Au printemps, tout fringants, ils paradaient et "rouladaient"à qui mieux mieux. Mais les soucis domestiques les ont bien calmés ! Les petits, çà vous use !



Merlin ne siffle plus; il ne se fait pas remarquer. Jeune et brillant en avril, il se cache maintenant ! Il est vrai qu'il n'a pas fière allure ! Surpris au bain, il ressemble à un vieux corbeau déplumé, le cou dégarni, le plumage hirsute laissant voir des plaques blanches, par endroits...Il n'est pas beau à voir; il se cache; il fait plume neuve...
Mais dès septembre, le plumage flambant neuf, il va reprendre ses chants flûtés matinaux !

Il n'est pas le seul: les rouges-gorges muent aussi, mais à la manière des rouges-gorges: discrète et prudente, plume après plume. Cela donne à Titi (sur le bandeau du blog ) un joli panaché de gris sur le ventre...
Les mésanges charbonnières, elles, n'ont rien à envier aux merles ! Les entrées et sorties incessantes du nid leur ont raboté les plumes, le nourrissage des petits ne leur a pas laissé le loisir de s'occuper de leur plumage...

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Il va falloir s'y mettre avant l'hiver !
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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 12:03



Une nichée de jeunes troglodytes vient régulièrement su le pin. Je suis soulagée de les voir car je me souviens de l'aventure de Victor, il y a deux ans...
Je l'avais surnommé "Victor", à cause de ses chants de victoire tonitruants dès le matin, au bord de la terrasse, sur le pin, sur le bac du persil...
Monsieur Troglodyte annonçait à tout le quartier la construction et l'achèvement de son nouveau nid!(Un de plus  puisque le mâle troglodyte présente plusieurs demeures à la femelle...qui choisit)!
Nul ne pouvait ignorer l'emplacement de ce bercail, situé d'une façon fort déraisonnable (à mon avis)à l'extrémité  d'une branche tombante d'un vieux cyprès, au milieu du passage, à cinquante centimètres du sol!
Je ne sais pas comment le nid réussissait à être caché dans cette branche dégingandée de quelques centimètres de large, mais le va et vient des oiseaux, joint à la trompette de Victor, l'exposait à la vue , aussi sûrement que si un écriteau avait été posé dessus!
Qu'importe, Victor était content, heureux; il explosait de joie , de vigueur et d'allégresse! (Moi, je frémissais à la pensée des chats!!!)

Tous les jours, pendant trois semaines, inlassablement, Victor chantait, claironnait, à deux mètres du nid, pendant que la petite femelle couvait.
Si aucun chat n'a repéré le nid, cela tient du miracle!
Pourtant, au bout de trois semaines, j'étais de plus en plus intriguée et impatiente  de voir un signe de la naissance des petits...Mais rien...La petite couvait, couvait... Victor chantait, chantait...
Puis un jour, peut-être encore une semaine plus tard, plus rien: manifestement, les oiseaux étaient partis mais les petits n'étaient pas nés!
Les oeufs étaient "clairs" sans doute! J'étais terriblement déçue, ayant passé un mois à trembler pour eux!
En septembre,je suis allée voir: dans le bout de branche, était un nid minuscule avec cinq petits oeufs intacts qui n'étaient jamais éclos...
L'an dernier, les troglodytes avaient boudé le jardin...

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 20:40

Un de mes amis, possède, dans 30 m2, une plate -bande de fleurs et d'arbustes, une courette où les herbes folles poussent entre les vieilles dalles, un tas de bois, un mulot, deux ou trois mésanges bleues et autant de charbonnières, un rouge-gorge, un accenteur, épisodiquement un troglodyte et deux mésanges à tête noire, et...un chat, Giono.

Giono joue beaucoup, mais ce n'est pas un foudre de guerre, malgré sa vitalité et ses deux ans; il ne chasse volontiers que les mouches...

Quand il a le dos tourné,(on n'est quand même jamais trop prudent),le petit mulot pointe le bout de son nez, va disputer quelques graines de tournesol aux oiseaux, les engrange entre deux bûches du tas de bois, les décortique , fait un petit tas d'épluchures...

Giono, lui, assis sur son derrière, goûte les allées et venues des oiseaux à la mangeoire, derrière la porte vitrée quand elle est fermée, ou sur le seuil si elle est ouverte, à deux mètres d'eux...

Il n'essaie jamais de les attraper.  Pourquoi se fatiguer alors qu'au premier petit mouvement de patte, tout cela se sera envolé...? Ou alors, c'est un nostalgique du Paradis terrestre...

Le mulot coule des jours heureux dans son tas de bois, les oiseaux vont et viennent du pêcher à la mangeoire...tout cela sur 30 m2 de jardin ...!

Giono est un poète...

(Publié sur Orange)
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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 08:23


: St Laurent-les- Tours; au premier plan, le château de Montal


Samedi matin, le temps est toujours incertain mais moins résolument pluvieux.
En partant de Saint-Laurent - les -Tours, quatorze kilomètres sur les collines qui l'entourent permettent de découvrir une vue panoramique de la région, des vieux murs en ruines aux châteaux et demeures seigneuriales.
Sur un chemin qui monte le long des noyers, deux lapins sauvages conversent avec une vache aux cornes en forme de lyre. Encore quelques pas,  et le toupet blanc de leurs queues s'enfuit à petits bonds effarouchés...La vache, elle, nous regarde placidement, comme savent regarder les vaches...
Le long des petits chemins, des pruniers croulent sous le poids de leurs fruits rouges ou jaunes dont personne ne semble se soucier et qui jonchent le sol: nous comparons les saveurs...
Pour changer, le moment du pique-nique est salué par une petite averse; mais elle manque de conviction et les arbres suffisent, cette fois, à nous protéger !
Puis, sur les hauteurs, c'est la farandole des papillons ...Des chardons au bleu tendre sont le rendez- vous des butineurs : il y a là une quinzaine, une vingtaine de bourdons et autant de papillons...



De retour à Saint-Laurent, un dernier coup d'oeil au paysage...



Mon guide soupire : "Quel dommage que tu n'aies pas vu les villages sous le soleil !"
Moi, je suis ravie; même sans trop de soleil, la région est magnifique et le soir, un coucher de nuages permet de belles lumières sur la Bave qui traverse Saint-Céré...


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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 16:58

L'orage qui a éclaté en fin de soirée a tant secoué ma petite tente igloo que j'ai failli passer la nuit dans la voiture!...Le vendredi matin, finie la chaleur de la veille. Le ciel reste gris et c'est le moment de changer de paysage...
Après le gneiss noir et l'ombrage des torrents à truites, voici le calcaire et le paysage dégagé du Causse.



Nous admirons le village de Saint-Jean L'Espinasse , avant de monter vers la Césarine.

















Ce plateau qui surplombe vallées et collines des alentours en a fait un bastion rêvé pour les troupes de César qui y auraient construit un "oppidum" , dont les murs de pierre entourant une grande enceinte seraient les vestiges.




Le chemin redescend sous le couvert des arbres et ...nous recevons le première "saucée" de la journée, au milieu du pique-nique! Nous résistons cinq minutes avant de courrir vers le hameau le plus proche où une grange bienvenue nous tend les bras!
En respirant le parfum du foin coupé , je contemple les vrilles de la ville qui retombe devant l'entrée de la grange, guettant le rayon de soleil qui fera miroiter les gouttes d'eau qui perlent sur les feuilles...


L'éclaircie tarde à venir,



 mais nous profitons finalement de deux heures d'acalmie avant de recevoir la deuxième "saucée", mémorable, tapis comme des hommes préhistoriques , les genoux au menton, sous les trente petits centimètres du surplomb d'une roche...
Le soleil enfin revenu nous permet d'admirer le beau village d'Autoire , les tons  chauds de la pierre , et les  couleurs lavées et comme lustrées par la pluie...


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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 17:51

Je suis partie trois jours à la découverte du Lot, ses chemins , ses ruisseaux au fond de pierre noire, ses collines et ses paysages de calcaire, ses beaux villages de pierre...
Jeudi, il fait très chaud et nous décidons de rechercher l'ombre et la fraîcheur des torrents..
A la sortie du village de Latouille, cette sculpture totem marque l'entrée du chemin.


Mais, emporté par sa fièvre créatrice, le sculpteur s'est-il aussi fait la main sur le dos de cette superbe et longue "loche"? Elle a l'air très fière d'elle, et je me demande si c'est une spécialité du village: j'en ai vu trois specimen, mais nulle part ailleurs! Je  l'ai surnommée: la loche de Latouille!



Nous plongeons dans l'ombre bienfaisante des petits chemins creux .

 

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La mousse qui recouvre les troncs est presque noire et contraste avec la pâleur des lichens.
Nous arrivons dans la fraîcheur bienfaisante du torrent: le Cayla joue le clair-obscur et l'on prendrait presque ses reflets pour des truites curieuses!



Vite, les pieds dans l'eau pour oublier la chaleur de plus en plus étouffante!
Je ne suis pas la seule à apprécier l'humidité et la douceur de la mousse du torrent : un bébé crapaud aux yeux orange saute dans la main tendue!



Le soir, l'orage éclate mais ne trouble guère son frère qui,sous une touffe, chante toute la nuit ses "bip" sonores...je l'ai appelé le "crapaud bip-bip"!

 

 

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 10:29



" A l'heure où fleurissent sur les blogs lézards et salamandres, je vous apporte une petite touche d'exotisme.
Je viens de la Réunion et on m'appelle "l'endormi"...on se demande bien pourquoi !!??
Oh, certes, je ne suis pas de ces agités impossibles à photographier ! A côté de moi, l'escargot fait figure de joyeux boute-en-train, et il me faut un...certain temps pour seulement tourner la tête de 5 degrés!
Je me confonds avec les feuilles; ma femelle, elle, se confond avec les branches brunes.
Nous pouvons passer complètement inaperçus dans l'exubérence des feuillages et ce n'est certes pas nos mouvements brusques qui risquent de nous trahir (sauf s'il s'agit d'attraper un insecte!)!
Si une charmante vieille dame créole ne lui avait pas signalé ma présence, elle ne m'aurait pas vu, Capucyne...! "

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 09:32

Titi junior prend son bain.
Une toute jeune fauvette "à tête noire"(mais rousse comme celle de sa maman) essaie à la fois de faire la connaissance de ce drôle d'oiseau et de s'initier aux joies du bain...

je suis contente de voir les petites fauvettes. j'en ai aperçu trois..

Un couple nichait non loin, mais il y a une semaine, Frimousse, une chatte du quartier m' a rapporté ("Tiens! Puisque tu aimes les oiseaux!") une fauvette adulte, une femelle...J'ai craint pour la nichée, privée de la mère...mais j'ai revu la fauvette du jardin et voici donc les petits!
Par deux fois, le jeune rouge-gorge et la fauvette miniature se sont retrouvés au bain. La petite semble en admiration devant les prouesses aquatiques du rejeton de Titi, dont les ébats rendent vaines mes tentatives photographiques!...
Plus calmes, deux jeunes mésanges, une bleue, une charbonnière, fraternisent maintenant à la pataugeoire..





et se racontent des histoires...

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 12:50
Dans la forêt de Saint-Mars -la-Jaille, vit un chêne rouvre.
Il étend ses vieux bras nus car les feuilles ne poussent plus que sur sa cime, et son écorce est plantée de ...clous!
La légende confère à cet arbre le pouvoir de guérir les furoncles (les "clous"). Il suffit de faire sept fois le tour de l'arbre, de planter un clou dans son tronc pour que le mal disparaisse!
Croyance populaire liée à la léproserie qui se situait non loin de là, ou magie attribuée aux moines du prieuré voisin?
Qui le sait? Seul le chêne, peut-être...

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 10:15

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Les plus courageux me demandent si c'est un décor de Pâques oublié! Les plus timides ne disent...rien , mais je vois bien leur regard , discret et dubitatif!
Oui! Il y a des coquilles d'oeufs (crus!) accrochées dans le pêcher!
Elles diffusent de la silice (utile contre les champignons) qui se disperse sur les feuilles au gré des vents et empêchent ainsi la fameuse "cloque du pêcher".
Si vous complétez la décoration par quelques pieds de ciboulette plantés au pied de l'arbre, le problème de ces vilaines feuilles rouges et racornies  (et de la future récolte !) est résolu!

Il faut juste changer (ou ajouter) les coquilles  de temps en temps, car l'efficacité s"émousse - me semble-t-il - au fil du temps...

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