Si l'on cherche bien dans les coins, on découvre sous les brindilles ou dans les replis des feuilles mortes, les fleurs discrètes de saison, comme la jacinthe qui jongle entre les jours de givre pour imposer ses rondeurs en douceur, ou les pointillés de laurier-tin.
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On découvre aussi les intrépides, comme la fleur de l'azalée, qui n'a pas encore compris que décembre ou janvier n'étaient pas les bons mois de floraison et que le gel rend exsangue, ou encore l’hellébore qui se dit que puisqu'il fait doux cette année, on pourrait peut-être prendre de l'avance ; Il y a aussi les risque-tout comme les primevères qui profitent de la moindre douceur pour pointer une fleur ! !
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Transformé en dentelle, le physalis s’attarde encore un peu avec la fleur de la véronique et la pâlichonne bruyère !...
Les ballons roses de la symphorine, gonflés et dodus, traversent l'hiver et le gel, sans y prendre garde.
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Et les baies du cotonéaster, que les oiseaux n'ont pas encore toutes dévorées, égaient le mur nord du jardin.