Je disais bien qu'ils étaient mal aimés, les étourneaux!
Un jeune garçon me racontait hier qu'en ce mois de février, la municipalité d'Angers avait installé des faucons dans un parc de la ville, pour attraper les étourneaux venus en bandes pendant la période de froid...
Pour les attraper ? Comme les faucons étaient attachés et les étourneaux libres, je ne sais pas si la chasse a été fructueuse ou si l'opération n'a pas été plutôt dissuasive !
Ailleurs, j'ai lu qu'une municipalité avait autorisé les habitants, excédés par le bruit et les fientes de ces oiseaux, à faire à la tombée de la nuit un vacarme à grands renforts de cris et percussions sur casseroles et poêles à frire, pour chasser les indésirables installés sur certains arbres...
Voilà au moins qui ne leur a pas fait grand mal, mais "ils sont fous ces humains" ont dû penser in petto les oiseaux, car enfin, quand on illumine les villes comme des sapins de Noël, il ne faut pas s'étonner de voir des bandes d'étourneaux dans les arbres éclairés par les réverbères, tenir de petites assemblées joyeuses et festives, comme en plein jour!
Au moins, en plein jour, les oiseaux bougent en quête de nourriture, mais là...gare aux crânes qui passent sous ces arbres ou aux voitures stationnées promptement "repeintes" !
Chez moi, pas de faucon, mais l'image étonnante (quoique ratée!) de cette mésange bleue se précipitant sur l'étourneau en train de picorer le pain de graisse (c'est l'étourneau de la première photo de l'article précédent), transformant l'oiseau en un étrange phénomène : "l'étourneau à tête de mésange"!
Elles n'ont vraiment peur de rien, les petites bleues!
Article précédent : Les étourneaux sansonnets