Quand je parle d'elle, je la qualifie de... bref, je lui donne des "noms d'oiseaux"!
C'est qu'elle me snobe! Ou plutôt, elle méprise complètement mon jardin. De tous les oiseaux courants, c'est la seule à ne jamais y mettre les pattes...avec les moineaux !
Elle préfère le béton, le macadam, les rues, parkings et trottoirs !!! Bien sûr, quand on la voit marcher, on comprend pourquoi : en effet, elle ne sautille pas, la bergeronnette grise, elle marche,court à petits pas pressés de marathonnienne, se servant de sa longue queue comme d'un balancier, à tel point qu'on l'a surnommée le "hoche-queue". Dans l'herbe, impossible de maintenir ce rythme !
Contrairement à ses cousines la bergeronnette printannière et celle des ruisseaux, elle vit partout, n'a pas peur de l'homme et fréquente les jardins (pour peu qu'il y ait des allées goudronnées j'imagine !!!), comme la bergeronnette de Yarrell, qui ne vit qu'en Grande-Bretagne et qui lui ressemble beaucoup.
Il faut reconnaître que sa silhouette et sa tenue demi-deuil sont fort élégantes. Elle peut faire deux ou trois nichées par an dans les fissures et cavités de murs car les jeunes quittent le nid très vite, parfois moins de deux semaines après l'éclosion. C'est sans doute qu'ils doivent s'entraîner pour les marathons!