Voilà des semaines que j'observe les grèbes, sur l'Erdre surtout, espérant surprendre les parades nuptiales, les salutations et les offrandes du printemps...

Mais les grèbes de  l'Erdre sont désespérément célibataires ou...ils se cachent bien !

Il y a trois semaines, j'ai enfin pu surprendre une petite salutation, timide et lointaine...

Je désespérais lorsque le 30 mars, toujours à leur recherche...là, au milieu de cet étang, sur une sorte de plate-forme flottante...

Un nid !

Apparemment, il était trop tard pour les parades, du moins pour ce couple là ! Visiblement, il en était déjà à l'étape suivante !

Mais quelle activité ! Avoir un nid flottant n'est pas de tout repos ! Inlassablement, il faut le consolider, apporter des matériaux pour remplacer ceux qui partent au fil de l'eau ! Il ne s'agit pas de voir les oeufs partir à la dérive !

La femelle couve, le mâle la relaie parfois, mais il semble que ce soit surtout lui qui se charge du transport des matériaux.

Monsieur transporte, madame lui indique où poser son fardeau...

Elle se charge de l'aménagement (on aperçoit l'un des oeufs, rond et blanc),

et ne s'éloigne pas du nid, pendant que Monsieur fait un autre tour de transport...

Satisfaite, elle va reprendre son tour de garde sur les oeufs...

et s'offrir une petite sieste...

Mon essai de tulipes botaniques m'avait un peu déçue : les coloris "variés" annoncés étaient au nombre de ...deux, et...n'allaient pas très bien ensemble !

Mais voilà que paresseusement, deux petites retardataires se sont fait prier pour éclore !

Surprenantes mais rigolotes !

PS : j'ai des lectrices "calées" alors je peux maintenant les nommer, mes deux rigolotes !

La première est une tulipa tarda, et la seconde une bakeri  lilac wonder!

Il a suffi de deux jours, deux jours de caresses, celles si longtemps oubliées du soleil, pour que le jardin ronronne d'aise comme un matou sous la chaleur printannière, et s'étire en rondeurs voluptueuses...

C'était un de ces dimanches de mars, un dimanche de soleil qui a fait sortir tous les loups de tous les bois gris de l'hiver....

Noirmoutiers sous le soleil est bleue et bleue.

Tous les oiseaux du printemps sont là, à commencer par elle, l'élégante suprême, l'aigrette.

Bec noir, pattes noires, et je pourrais ajouter "gants de vaisselle" jaunes aux pattes (mais ce serait bien prosaïque pour une damoiselle si racée !), c'est l'aigrette garzette, qui pêche dans la vase parfois (et l'on comprend le pourquoi des "gants de vaisselle"...invisibles sur ces photos ; on peut en voir ici  et là ))

C'est le printemps, elle a revêtu sa parure nuptiale: deux fines plumes blanches qui volent au vent. Elle pêche, iommobile, un peu comme les hérons (elle a d'ailleurs été surnommée "le héron blanc")

Le soir tombe sur les marais, les oiseaux rentrent aux "dortoirs".

L'aigrette, que le soleil couchant dore,  demeure l'une des dernières à la pêche ...

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Les tulipes dégénèrent d'année en année, même les simples tout ordinaires voient leur floraison s'appauvrir.

Alors, j'ai essayé les petites tulipes botaniques qui, paraît-il, refleurissent sans problème, année après année, comme les narcisses.

J'ai trouvé celles-ci chez Truffaut : elles étaient étiquetés "variées" et sur la présentation, les coloris étaient vraiment "variés". Je crois bien qu'elles ne sont pas toutes sorties...et de"variées", leurs couleurs ne sont que deux...

Grosses comme de gros crocus, elles en ont un peu l'allure, mais leurs coloris sont plus vifs et éclatants au soleil. Leur floraison a suivi de près celle des doubles roses (de l'article précédent).

A suivre l'an prochain ...